
Côte d’Ivoire-Décès du premier ministre Hamed Bakayoko-Les langues se délient peu à peu-De nouvelles révélations
Le mystère plane et reste entier après le décès du premier ministre Ivoirien, Hamed Bakayoko. Sa mort annoncée à la date du mercredi 10 mars à Fribourg en Allemagne suscite de nombreuses interrogations et donne lieu à des polémiques. L’article de Marwane Ben Yahmed publié hier a intrigué plus d’un. Surtout dans la chute de l’article, où il écrit ceci : « Je comprends aujourd’hui qu’il savait, à cette époque, qu’un cancer le rongeait depuis quelques mois. Il l’a gardé pour lui, par pudeur, pour n’inquiéter personne. Sans doute, pensait-il qu’il le vaincrait. Pour une fois, hélas, il a trouvé plus fort que lui ». Les personnes qui n’acceptent pas une telle hypothèse se fondent sur la rumeur d’empoisonnement dont aurait été victime le premier Hamed Bakayoko. Pour eux, cette manière pour le journaliste de conclure son article, tend à dédouaner le camp indexé, et qui serait à la base d’un supposé empoisonnement.
Justement, pour abonder dans le même sens tout en appelant à un certain éclairage, le journaliste Camerounais, Rémy Ngono, ami, lui aussi, du premier ministre, Hamed Bakayoko, s’est exprimé. Dans sa vidéo disponible sur les réseaux sociaux, il fait de nouvelles révélations. Pour lui, tout est clair sur la date du décès d’Hamed Bakayoko. Il n’est pas mort le mercredi 10 mars comme cela a été annoncé, mais plutôt avant. Pour lui également, la thèse du décès suite à un cancer, est fausse parce que dit-il, quel est ce cancer aussi fulgurant, qui, aussitôt découvert, tue, d’autant plus que les différents examens médicaux effectués par Hamed Bakayoko début janvier et fin janvier n’avaient rien révélé.

Quand Alassane Ouattara arrive en France, il connait déjà le verdict. Il avait déjà appelé les hauts cadres de l’armée. Son équipe restreinte connaissait le verdict.
Un extrait de ses propos : « Alassane Ouattara, de toute sa vie n’a fait que mentir. Il a menti. L’Etat Ivoirien a menti, concernant même l’évacuation sanitaire d’Hamed Bakayoko. Ils se sont contentés de dire que cela l’a été pour raison de fatigue. Jamais, je n’ai vu une fatigue qui tue aussi facilement. Hamed Bakayoko est venu début janvier en France à Paris. Il se sentait fatigué. Il est venu se reposer dans son domicile ici après avoir fait des examens médicaux qui n’ont rien révélé. Arrivé en Côte d’Ivoire, il a commencé à perdre l’appétit. Il reviendra ensuite en France fin janvier. Le 29 Janvier, il fait un examen complet avec des scanners. On ne découvre toujours rien. Il retourne à nouveau au pays. Je précise que Nestor, son homme à tout faire a lui aussi perdu 10 kilos au même titre que lui. On a trouvé qu’il était anémié, mais il ne comprenait pas pourquoi. Le 10 février a été la date de sa dernière apparition publique en Côte d’Ivoire. Le 16 février, il ne peut assister à l’investiture des candidats aux législatives devant défendre les couleurs du RHDP. Le 18 février, s’est imposée sur la France, une évacuation sanitaire à la base aérienne à 14 heures. Lorsqu’il arrive en France, les nouveaux examens effectués ne donnent toujours rien.
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L’annonce d’Alassane Ouattara était grossièrement mensongère. Le lundi 8 Mars, l’intérim annoncé voulait dire qu’Hamed Bakayoko était déjà mort. Il savait depuis dimanche qu’Hamed Bakayoko n’était plus vivant
C’est au tour du 1er au 2 mars, qu’un diagnostic tombe. Cancer du foie métastasé. Il fallait à cet instant, procéder à une transplantation, se débarrasser de ce foie qui ne pouvait plus assurer la moindre fonction vitale. Il fallait trouver un donateur. Ce qui est rare. En France, sur une dizaine d’années, il n’y a eu que 3600 transplantations. Un camerounais, a lui, bénéficié d’une transplantation du cœur, mais il est mort par la suite. Lorsqu’on voit l’évolution de la maladie d’Hamed Bakayoko, on voit qu’il était déjà mort depuis début mars à 99%. Je n’ai pas voulu annoncer la mauvaise nouvelle, me disant qu’il y aurait un miracle. La France n’avait pas de donateur. Quand Alassane Ouattara arrive en France, il connait déjà le verdict. Il avait déjà appelé les hauts cadres de l’armée. Son équipe restreinte connaissait le verdict. On a proposé qu’il se fasse opérer en Turquie, mais il n’était plus opérable, et même si cela avait été possible, il n’y aurait plus de greffons. Et même si tout cela était réuni, il ne pouvait pas être transporté par avion. Ses chances de survie étaient quasi nulles. Sa femme avait les mains liées par le pouvoir. Le meilleur service de cancérologie en France, l’hôpital de la pitié Salpetrière et Kremlin Bicêtre ne pouvait pas le sauver. On savait qu’il n’y avait rien à espérer.
Le coup de l’Allemagne est un mensonge politique
Le coup de l’Allemagne est un mensonge politique. Que l’on montre le bulletin de décès d’Hamed Bakayoko avec l’heure exacte. S’il est vraiment arrivé vivant en Allemagne. L’annonce d’Alassane Ouattara était grossièrement mensongère. Le lundi 8 Mars, l’intérim de Patrick Achi et Téné Birahima voulait dire qu’Hamed Bakayoko était déjà mort. Il savait depuis dimanche qu’Hamed Bakayoko n’était plus vivant. Qu’on ne dise pas qu’un cancer venu de je ne sais d’où l’a emporté en si peu de temps. Je tiens à la dignité de celui qui est décédé. . Chez les africains, le cancer du foie peut être provoqué par l’hépatite B et C. Selon les spécialistes, un cancer de foie ne se découvre pas en quelques jours. Lorsqu’il est vite découvert, et traité, le patient peut vivre avec, pendant au moins, 20 à 30 ans ».